L'industrie marocaine franchit un cap historique en 2025 avec des investissements massifs dans les secteurs aéronautique et ferroviaire. "Notre objectif est d'atteindre 17,5 millions de visiteurs d'ici 2026", déclare le PDG de Royal Air Maroc dans Medias24, alors que la compagnie négocie l'acquisition de 200 nouveaux avions. Cette expansion majeure s'accompagne d'une exigence forte : la fabrication locale d'une partie des composants.
À Casablanca, l'écosystème aéronautique se renforce avec le rachat par Airbus du site Spirit AeroSystems. "Cette acquisition stratégique permet d'intégrer la production de pièces cruciales pour l'A220", précise le directeur d'Airbus Maroc dans Air Journal. Le constructeur brésilien Embraer suit cette dynamique en développant un projet industriel d'un milliard de dollars. Selon Le Desk, ce projet inclut la maintenance d'avions civils et militaires, notamment le KC-390 Millennium destiné aux Forces Armées Royales.
L'industrie ferroviaire connaît une transformation similaire avec l'implantation du sud-coréen Hyundai Rotem à Benguérir. "C'est notre plus important contrat international à ce jour", affirme le PDG du groupe dans Maroc Diplomatique. Cette usine produira des trains régionaux capables d'atteindre 160 km/h. En parallèle, Alstom investit 160 millions de dirhams dans une nouvelle unité à Fès, destinée à la fabrication de cabines de trains et de métros, comme le rapporte Medias24.
Le Morocco Train Industry coordonne cette transformation industrielle en fédérant les acteurs autour d'objectifs communs. "Notre ambition est de faire du Maroc un hub d'exportation vers l'Afrique", souligne le président du cluster MTI sur LinkedIn. Cette stratégie de développement industriel positionne le Royaume comme un acteur incontournable de la production mondiale, capable de maîtriser des technologies de pointe tout en créant des emplois qualifiés.
