La Russie, en tant que membre permanent du Conseil de sécurité, réclame avec insistance l'inclusion de la notion de « référendum » dans les rapports du Conseil sur le Sahara marocain. Ils s'opposent au dernier projet de résolution, le jugeant déséquilibré. Lors d'une réunion à huis clos, la Russie et le Mozambique ont proposé des amendements au projet, soulignant la nécessité de reconnaître le principe d'autodétermination par référendum et d'établir une distinction entre les parties au conflit, à l'exclusion de l'Algérie.
Ces amendements n’ont cependant pas été acceptés par les États-Unis, qui ont présenté leur propre version du projet final. La France, malgré sa crise diplomatique avec le Maroc, a soutenu la résolution américaine, aux côtés des Émirats arabes unis et du Gabon.
La résolution américaine appelle au renouvellement du mandat de la MINURSO et souligne la nécessité d'une solution politique permanente et acceptable. La Russie et le Mozambique ne soutiendront pas la prochaine résolution tant que leurs amendements ne seront pas pris en compte.
La position de la Russie doit être examinée dans le contexte de ses propres intérêts, car elle s’est auparavant abstenue de voter et a refusé les invitations du Polisario. Il est suggéré que la politique étrangère de la Russie vise à rejeter les divisions et reconnaît implicitement l'intégration du Maroc dans les régions du sud, comme le montre l'accord de pêche entre les deux pays.