La 23ème édition du Festival National du Film (FNF) au Maroc s'est récemment terminée, présentant une variété de films explorant différents thèmes et sujets. Le festival, organisé à Tanger, a décerné le Grand Prix au film "Mon père n'est pas mort" d'Adil El Fadili, qui plonge dans une période sombre de l'histoire du Maroc connue sous le nom des "années de plomb". Le film raconte l'histoire de Malik, un enfant dont le père disparaît et qui se retrouve pris en charge par des artistes de cirque traditionnel marocain. Il a été salué par la critique pour sa représentation de cette période historique et a été entièrement tourné dans un studio à Casablanca.
Le jury du festival, présidé par la productrice Souad Lamriki, a décerné à Adil El Fadili les prix du meilleur réalisateur et de la meilleure production pour "Mon père n'est pas mort". Le film a également remporté les prix Son et Image, et sa musique originale de Fattah Ngadi a été récompensée. Un autre film récompensé au festival est "Les damnés ne pleurent pas" de Fyzal Boulifa, qui a reçu le Prix Spécial.
En plus des principales récompenses, le festival a également introduit une nouvelle catégorie de « films scolaires ». Le Grand Prix dans cette catégorie a été décerné à Anas Zemati pour son film "L'éprouvantail", tandis que la Mention Spéciale est revenue à "L'âme sanglante" d'Israe Tobich. Le festival a également décerné le Prix de la Critique à Fyzal Boulifa pour son long métrage "Les damnés ne pleurent pas", à Jawahine Zentar pour son court métrage "Sur la tombe de mon père" et à Fatima Aglaz pour son documentaire "La dernière mine". Les Prix Ciné-Club ont été décernés à Tarik El Idrissi pour son long métrage "Fragments from Heaven" et à Othmane Saadouni pour son documentaire "Mirroirs brisées".