Algérie : Le président Abdelmadjid Tebboune, otage du général Saïd Chengriha

Rédigé le 12/07/2024
LeMag .africa

Selon des experts en renseignement, l'Algérie et son président, Abdelmadjid Tebboune, sont pris en otage par un régime militaire oppressif dirigé par le Général Saïd Chengriha, chef d'état-major de l'Armée Nationale Populaire (ANP). Ce régime répressif monopolise les secteurs économiques vitaux, étouffant tout espoir de développement et de liberté.



Contrôle total par les services de sécurité militaire

Des diplomates occidentaux accrédités à Alger affirment que le Général Chengriha a transformé l'Algérie en un État contrôlé par les services de sécurité militaire. Ils soutiennent que le Président Tebboune, dépourvu de réel pouvoir, est manipulé par Chengriha et ses lieutenants.

Répression des mouvements de liberté

Sur le front des libertés, le mouvement Hirak, qui avait secoué le régime avant d'être étouffé par la pandémie de Covid-19, ainsi que le mouvement indépendantiste kabyle (MAK) et les mouvements d'indépendance dans le Sud luttant pour un changement démocratique, sont écrasés. Des centaines d'activistes, de journalistes et de citoyens ordinaires ont été emprisonnés pour avoir défié le régime, marquant la fin de la liberté d'expression et des droits de l'homme en Algérie, selon Amnesty International et Human Rights Watch.

Monopole économique militaire

En consolidant le pouvoir et en enrichissant l'élite dirigeante aux dépens du peuple algérien, certains officiers contrôlent autoritairement des secteurs clés de l'économie. La compagnie pétrolière nationale, Sonatrach, est par exemple un bastion militaire. Les contrats et licences sont attribués en fonction des intérêts des généraux, garantissant que la vaste richesse pétrolière du pays bénéficie exclusivement à une élite perçue comme corrompue.



Corruption et contrôle des infrastructures

Les entreprises de construction, souvent dirigées par d'anciens officiers ou des proches du pouvoir, reçoivent des contrats sans appel d'offres compétitifs, perpétuant la corruption et entravant la croissance des entreprises privées. Le secteur des transports est sous strict contrôle militaire. Les infrastructures critiques comme les ports et les aéroports sont gérées par des entités militaires, assurant que l'armée maintienne son emprise sur tous les flux économiques.

Vie luxueuse des généraux

Pendant ce temps, les généraux algériens et leurs familles mènent des vies luxueuses, possédant des propriétés de grande valeur en Europe et dans d'autres pays. Ils utilisent les ressources de l'État pour acquérir des biens immobiliers à Paris, Londres, Madrid et dans des destinations exotiques, tout en envoyant leurs enfants dans les meilleures écoles et universités à l'étranger.

Un président sans pouvoir

Tebboune, bien que officiellement président, semble incapable de prendre des décisions indépendantes, alourdi par le scandale impliquant son fils dans un trafic de cocaïne. Les observateurs étrangers concluent que l'armée utilise son pouvoir économique et la coercition pour renforcer son régime autoritaire, réprimant toute opposition et empêchant toute tentative de réforme.