Dans un nouveau coup porté à la démocratie, le président algérien Abdelmadjid Tebboune vient de signer un décret qui renforce considérablement l'emprise des militaires sur l'administration civile. Cette décision alarmante s'inscrit dans la sinistre tradition d'un pays où l'armée règne en maître depuis l'indépendance.
En définitive, ce décret n'est qu'une preuve supplémentaire, s'il en fallait encore, que l'Algérie reste prisonnière de ses démons militaristes. Le chemin vers une véritable démocratie semble plus long et ardu que jamais pour le peuple algérien.
Dans un nouveau coup porté à la démocratie, le président algérien Abdelmadjid Tebboune vient de signer un décret qui renforce considérablement l'emprise des militaires sur l'administration civile. Cette décision alarmante s'inscrit dans la sinistre tradition d'un pays où l'armée règne en maître depuis l'indépendance.
Le décret, véritable cheval de Troie pour l'infiltration militaire, permet désormais aux officiers en service actif d'occuper des postes clés dans l'administration publique. Les colonels et généraux pourront ainsi s'immiscer dans les secteurs les plus stratégiques de l'État, tout en conservant leurs privilèges militaires. Une manœuvre qui ne laisse aucun doute sur les intentions du régime : consolider l'emprise de l'armée sur tous les rouages du pouvoir.
Cette décision s'inscrit dans la longue et sombre histoire de la domination militaire en Algérie. Depuis 1962, l'armée s'est arrogé le rôle de "sauveur de la nation", justifiant son ingérence constante dans les affaires civiles. Des années sanglantes de la "décennie noire" à la présidence fantoche de Bouteflika, l'ombre des généraux n'a jamais cessé de planer sur le pays.
Les conséquences de ce nouveau coup de force sont potentiellement désastreuses. C'est un coup fatal porté aux espoirs de transition démocratique, étouffant davantage une société civile déjà exsangue. Sous couvert de "protection de la nation", le régime militaro-civil algérien ne fait que perpétuer un système autoritaire qui bride les libertés et entrave le développement du pays.
Cette militarisation rampante de l'administration soulève de graves questions sur l'avenir de l'Algérie. Alors que le peuple algérien aspire à plus de liberté et de démocratie, le régime s'enfonce dans un autoritarisme anachronique. Il est grand temps que la communauté internationale prenne la mesure de cette dérive et exerce une pression sur Alger pour un véritable changement démocratique.