Récemment, l'Algérie a activé le radar russe de type Rezonans-NE, un système avancé de surveillance transhorizon conçu pour détecter des menaces aériennes, y compris des avions furtifs et des missiles balistiques ou de croisière. Ce radar, capable de couvrir une distance allant jusqu'à 1 100 kilomètres, représente une avancée stratégique majeure pour la défense aérienne algérienne. Il est particulièrement efficace contre les appareils furtifs comme les F-35 et les missiles hypersoniques, tout en offrant une capacité d'alerte précoce et de centralisation des données issues d'autres systèmes de surveillance.
Selon des sources locales, ce déploiement vise à renforcer la sécurité aérienne aux frontières sud-est du pays, notamment face aux menaces potentielles provenant du Niger et de la Libye. Ces régions sont marquées par une instabilité croissante, avec une recrudescence de trafics (armes, drogues, migrants) et la présence de groupes armés non étatiques. L'avancée récente des forces du maréchal libyen Khalifa Haftar vers les zones frontalières a également accru les tensions régionales, poussant Alger à intensifier ses mesures de défense.
Le radar Rezonans-NE s'inscrit dans une stratégie globale visant à protéger les frontières algériennes contre les incursions aériennes et les menaces transfrontalières. Il constitue un élément clé dans la militarisation croissante de ces zones sensibles, où l'Algérie cherche à maintenir son influence et sa souveraineté face aux dynamiques géopolitiques complexes du Maghreb et du Sahel.