L'Algérie échoue à intégrer le Conseil de paix et de sécurité de l'Union africaine

Rédigé le 13/02/2025
LeMag .africa


L'Algérie vient d'essuyer un revers diplomatique majeur en ne parvenant pas à obtenir un siège au Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l'Union africaine, faute de soutien suffisant des pays membres. Cet échec reflète l'isolement croissant du pays sur la scène continentale.

Malgré une campagne intensive, l'Algérie n'a pas réussi à rassembler la majorité nécessaire lors du vote pour intégrer le Conseil de paix et de sécurité de l'UA. De nouvelles élections seront organisées prochainement pour pourvoir ce poste stratégique.

Les tensions géopolitiques persistantes, notamment avec le Mali, ont pesé lourd dans la balance. Plusieurs pays africains ont explicitement refusé d'appuyer la candidature algérienne, illustrant la perte d'influence du pays dans la région. Cette défaite diplomatique met en lumière le déclin de l'influence algérienne sur le continent. Les observateurs pointent du doigt une politique étrangère marquée par la confrontation et des ingérences jugées maladroites dans les affaires de ses voisins.

La stratégie diplomatique algérienne, particulièrement ses campagnes répétées contre le Maroc dans les instances africaines, semble avoir eu l'effet inverse de celui escompté, contribuant à son isolement progressif sur la scène continentale.

Le Conseil de Paix et de Sécurité de l'UA, organe stratégique majeur, joue un rôle central dans la prévention et la gestion des conflits sur le continent africain. Cette non-élection de l'Algérie pourrait avoir des répercussions significatives sur son influence régionale.